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De salariée à entrepreneure pour pratiquer l’anatothérapie

Après avoir complété sa formation avec le programme Lancement d’une entreprise au SAJE, et cumulé plus d’une année d’expérience en tant qu’anatothérapeute à son compte, Lauriane Campeau-Vallée, la fondatrice d’Anato Campeau, a accepté de nous partager son parcours. D’abord, nous souhaitions découvrir cette technique peu connue ; l’anatothérapie. Ensuite, aborder son passage de salariée à entrepreneure, dans le domaine de la santé.

Qu’est-ce que l’anatothérapie ?

« L’anatothérapie, c’est une technique innovante qui combine l’art de la thérapie manuelle et la technologie des fréquences vibratoires dans le but de dissoudre les blocages musculaires. »

Quelle est la mission d’Anato-Campeau ?

« Faire connaître l’anatothérapie, principalement ses bienfaits chez les sportifs de haut niveau. »

Laurianne Campeau-Vallée a étudié en danse, en ressource humaine ainsi qu’en ostéopathie. Depuis son jeune âge, elle est active. Elle a d’ailleurs pratiqué les arts martiaux. C’est à la suite d’un accident de voiture en 2017 qu’elle a découvert l’anatothérapie. Elle s’est ensuite inscrite à la formation de l’Institut d’anatothérapie du Québec. Il s’agit de la seule école au monde à enseigner cette pratique.

Lauriane a grandi dans une famille d’entrepreneurs, c’est l’une de ses grandes motivations. Sa mère avait une clinique et pratiquait la médecine alternative. Ensuite, ce sont ses expériences en tant que salariée qui ont également motivé sa décision.

 J’ai vécu beaucoup de frustrations au niveau du manque de communication entre les départements, peu de contrôle sur l’horaire et les tâches à effectuer… J’étais fatiguée de cet environnement-là… J’avais l’impression d’être un numéro, je n’avais pas l’impression de grandir en tant que personne.

Depuis qu’elle est à son compte, Lauriane rencontre de nouveaux défis et souligne qu’il y a beaucoup d’éducation à faire. L’entrepreneure a d’ailleurs choisi de s’autofinancer et elle est consciente que ça prend « un esprit créatif et une capacité d’apprentissage et d’adaptation », comme elle l’a mentionné en entrevue. Nous lui avons demandé ce qu’elle aurait aimé savoir avant de quitter son emploi : « J’aurais aimé connaitre la Mesure Soutien au Travail Autonome et accroitre davantage mon réseau. »

D’ailleurs, c’est peu de temps après avoir débuté à son compte, qu’elle s’est inscrite au programme Lancement d’une entreprise offert par la SAJE.

 J’ai voulu avoir une certaine base de connaissances en entrepreneuriat pour travailler intelligemment et efficacement. Le programme Lancement d’une entreprise m’a aussi confirmé que, pour ne pas m’étaler et être distraite, j’allais avoir besoin de support de personnes expérimentées. Je suis allée chercher un mentor, un coach d’affaires et une coach pour des outils dans ma vie émotive personnelle et professionnelle.

La fondatrice d’Anato-campeau poursuit avec quatre autres judicieux conseils :

1.C’est un marathon, pas un sprint.

2. Ça vaut la peine de faire de la recherche au départ avant de se mettre à chercher des clients tout de suite. Maîtriser son domaine d’expertise pour avoir du  contenu, de l’expérience et de la valeur ajoutée pour le client.

3. Si vous êtes en couple, c’est bien d’établir un plan d’action pour l’utilisation des ressources communes : temps, argent, gestion enfant, etc.

4. Se renseigner sur le type d’assurances pertinentes pour sa situation personnelle et professionnelle : générales, erreur/omission, invalidité, etc.

Quelle est la vision d’Anato Campeau dans 5 ans ?

« J’aimerais créer ma clinique et travailler en partenariat avec d’autres professionnels de la santé, pour prendre en charge un athlète. Donc qu’il soit blessé ou qu’il souhaite atteindre un objectif et mener sa performance à un autre niveau, ça serait possible avec la présence des médecins, des physiothérapeutes, des acupuncteurs, des ergothérapeutes, des psychologues, nutritionnistes, etc. Alors dans plusieurs décennies, l’objectif sera d’ouvrir un complexe multisport avec une vision holistique de la santé. Les athlètes pourront y rester plusieurs semaines au besoin et consulter les spécialistes. »

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