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Ansatara Studio: Une Affaire de Style

Marie-Hélène Lombolou est la fondatrice d’Ansatara Studio, une « Entreprise-Atelierhaut de gamme », qui propose des vêtements sur-mesure, Homme et Femme, ainsi que des conseils en stylistique.

Passionnée par son métier, amoureuse du détail et des matières, Marie-Hélène offre à ses clients une véritable expérience à la carte et valorise à travers Ansatara le travail minutieux et haute qualité de l’artisan.

 

À la question qu’est-ce qu’Ansatara studio, l’entrepreneure le dit elle-même :

Ansatara c’est plus qu’un projet, c’est une passion! Notre passion, la Beauté. Notre mission, l’élégance de nos clients.

Comment vous est venue l’idée de démarrer Ansatara Studio ?

Marie-Hélène nous explique avoir accumulé plus de 20 années d’expérience dans l’Industrie du luxe avant de lancer son propre projet d’affaires Ansatara Studio. L’entrepreneure nous confie avoir pris conscience au cours de son expérience professionnelle de l’un des points clé de son secteur d’activité : « l’importance de la clientèle ». L’entrepreneure explique en effet que ce secteur est un secteur très niché. Le client est un véritable connaisseur du produit. Il est selon Marie Hélène un « consomm-acteur », un client qui nécessite un encadrement hors pair. Afin d’offrir à ses clients la meilleure des expériences et de positionner son entreprise comme l’un des joueurs stratégiques de cette industrie, l’entrepreneure s’entoure ainsi de spécialistes, voir même de concurrents.

Marie-Hélène Lombolou

fondatrice d’Ansatara Studio
Quels sont, selon vous, les plus grands défis à relever actuellement dans votre industrie et le secteur du luxe ?

Selon Marie Hélène, les méthodes de travail n’ont presque pas évolué au cours du temps. « Demi-mesure, petite mesure, grande mesure ou «bespoke tailoring» comme on dit à Londres ». Le rite est immuable et c’est, aujourd’hui encore, ce que viennent chercher les clients chez ANSATARA STUDIO. On parle des petits métiers que seul l’ultra-luxe protège encore, car les tailleurs de quartier ont quasiment disparu. Seuls ont survécu ceux qui étaient positionnés sur le très haut de gamme ou encore ceux qui savent tirer l’essentiel du savoir faire au cours d’une expérience « à la carte » comme chez ANSATARA STUDIO. Pour la clientèle du sur-mesure, le costume est avant tout un attribut du pouvoir et il faut par exemple compter un temps de fabrication de 4 mois pour un service de grande mesure.

L’objectif pour l’entrepreneure est donc de savoir pleinement éveiller la curiosité du client en matière stylistique.

A la question : « Est-ce un défi de servir une clientèle de luxe? »

Marie-Hélène nous répond : « Oui et non ». Selon la fondatrice d’Ansatara Studio, le but du spécialiste est de transformer un détail anodin, en un élément fondamental de la tenue vestimentaire afin de répondre à un besoin bien précis de son client. Un détail qui fera alors « tout le panache » du vêtement. Un bouton, un fil de cachemire, une doublure, une finition qui feront toute la différence et qui offrira, par exemple, aux clients les plus exigeants, « une veste de costume confortable, même en plein en été et par 40°C ». L’entrepreneure explique que la relation client est, selon elle, une danse à deux, un tango, une rencontre et une relation, au cours de laquelle, elle apprend à connaitre son client. L’enjeu étant de saisir sa personnalité, afin de pouvoir donner à son vêtement une véritable identité, une personnalité, qui corresponde parfaitement à celle de son client.

Selon vous, quels sont les atouts les plus importants à cultiver pour un entrepreneur?

L’importance du Réseau :

Selon Marie-Hélène : « le Réseau c’est crucial. Un réseau fort devient un élément de repère, on apprend toujours des expériences des autres. ».

L’importance de déléguer :

« Si on s’épuise, on fonce dans un mur de brique et c’est la fin des haricots dans un champ de maïs en plain été. ». Selon la fondatrice d’Ansatara, l’entrepreneur est le chef d’orchestre, mais il doit absolument s’entourer de spécialistes et savoir déléguer. Il doit également superviser toute la chaîne, qu’il s’agisse de production, du contrôle qualité. L’entrepreneur ne doit pas manquer un chainon. Selon Marie Hélène, il est également important de bien connaitre les différents acteurs de cette chaine, et même les concurrents.

Comment se compose votre équipe aujourd’hui ?

Marie-Hélène explique s’être entourée d’une Graphiste, de personnes en charge des boutonnières, de la coupe, de la presse et du fini de ses prototypes.

A Montréal l’entrepreneur peut également faire appel à des spécialistes pour les urgences, pour assurer par exemple la qualité de certaines pièces, ou éléments, en provenance de l’étranger.

Marie-Hélène avoue également en plaisantant que le « Glamour du designer, est un mythe ». L’entrepreneur nous dit devoir mettre souvent les mains dans le cambouis et s’accroupir sous ses machines. Qu’il s’agisse de rembobiner « ses overlocks », ou encore de changer l’huile de ses machines. Elle ajoute que c’est en réalité un véritable « travail de mécano » derrière le rêve.

Comment est-ce qu’on construit un tel réseau, une telle équipe ?

Marie-Hélène nous répond avant tout en 3 mots : « Dynamisme, discipline, et humilité. »

L’entrepreneure nous confie que son réseau actuel s’est bâti au cours de ces 28 dernières années, au cours de son parcours, et qu’elle est toujours en train de réseauter.

Marie-Hélène insiste sur l’importance de rester « en mode action, de continuer à cultiver ses relations, de maintenir ce réseau, qui apporte toujours de l’eau à son moulin ».

Comment constituer son équipe concrètement?

En faisant confiance et en faisant appel à l’intuition et au référencement.

Selon l’entrepreneure, il s’agit de « faire confiance et d’inspirer la confiance. De donner pour recevoir. »

Qu’il soit question de clients potentiels ou de partenaires d’affaires, fournisseurs, Marie-Hélène insiste sur l’importance du référencement. Selon l’entrepreneure : « Le réseautage et le référencement permettent de se mettre aussi en contact avec des professionnels d’autres domaines à ne pas négliger, tels que des avocats par exemple. »

Comment faites-vous face aux risques auxquels vous êtes exposés ?

Selon Marie-Hélène, il s’agit de remettre le compteur à zéro chaque jour, de rester à l’affut des éléments qui pourraient nous menacer, des tendances, de la psychologie des gens et des tendances de consommation, des évolutions techniques qui peuvent toujours changer.

Les aspects à ne pas négliger au démarrage?

« Ne pas négliger la fragilité des choses. Une victoire du jour ne garantie pas forcément des armes pour demain. Il ne faut pas non plus négliger la solitude de l’entrepreneur.

Il faut rester conscient que l’on a la responsabilité du client entre les mains. Le client devient notre patron, on est rien sans lui. Il faut faire attention à l’étiquette, le respect est une notion clé. Il s’agit également de toujours livrer en bonne et dû forme, à temps et dans le respect de la procédure Ansatara studio. »

La fondatrice d’Ansatara confie que chaque expérience l’a nourrie et amenée là où elle en est aujourd’hui. Selon elle, le plus remarquable face aux difficultés c’est de savoir se relever. Marie-Hélène nous confie d’ailleurs prendre aussi le conseil auprès de personnes « tombés et qui ont su se relever ».

Elle ajoute que le financement constitue aussi une difficulté réelle au démarrage mais que le plan d’affaires est un outil primordial. Il permet notamment d’estimer et d’anticiper l’aspect financier. Selon l’entrepreneure, il est ainsi la « colonne vertébrale, la boussole du projet, et témoigne de la crédibilité » de l’entreprise.

Pour terminer, nous avons demandé à Marie-Hélène si elle avait un conseil à donner aux futurs entrepreneurs.

Selon la fondatrice d’Ansatara Studio, l’idée de l’entreprise est primordiale mais il faut également savoir s’entourer d’interlocuteurs qui sauront nous challenger, et valider nos idées. Il s’agit de toujours se demander le « pourquoi du comment, de comment le faire? Quand? ». Il faut, selon Marie-Hélène, se nourrir de son réseau et de son parcours et savoir se remettre en question, faire fi des préjugés. Savoir prendre les conseils de professionnels, des coachs, et aussi prendre le conseil des clients,

Car pour Marie Hélène se sont aussi ses clients qui lui apportent « le vent nouveau et continue de la faire vibrer ».

Nous remercions Marie Hélène pour sa participation à la semaine Coup de Coeur. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans ses futurs projets.

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