« L’agence créative Nọrọ, ma partenaire d’affaires et moi y avons pensé l’année dernière. La formation Lancement d’une entreprise nous montre comment pivoter. Notre entreprise est une conséquence positive de ça. La formation nous apprend à saisir les opportunités d’affaires lorsqu’elles se présentent. »
Koukla Azeuli a obtenu son doctorat en mathématiques de l’ingénieur et commencera un DESS en marketing, médias et marques cet automne. Son projet de recherche en optimisation des campagnes marketing sur les moteurs de recherche l’a amené à travailler pour Bell Media, dans le département des opérations publicitaires numériques, en tant que gestionnaire du produit d’audience pour le réseau de propriétés numériques de Bell Média (sites web et applications mobiles). Après un peu plus de deux ans, elle choisit de démissionner dans le but de voyager. L’arrivée de la pandémie l’aura plutôt amené à se former en ligne pour approfondir ses connaissances sur divers sujets, parmi lesquels la gestion de produits. C’est finalement une amie de la famille qui lui a suggéré de partir à son compte pour devenir consultante en technologie de l’information (TI). Au moment où Koukla avait plusieurs projets en cours, dont la vente de produits sur Amazon et le coaching sur les stratégies d’affaires, l’idée de l’agence Nọrọ s’est tranquillement développée.
Qu’est-ce que le programme Lancement d’une entreprise vous a apporté ?
En développant le plan d’affaires, il y avait plusieurs points de réflexions comme l’étude de marché et l’analyse de la compétition qui sont devenus un réflex pour moi. J’ai appris à avoir un regard critique sur ce qui se passe autour de moi. Ne pas être une consommatrice passive, mais chercher à comprendre les processus qui ont amené les produits en magasin puis à moi, de la conception à l’approvisionnement en passant par le marketing.
Quelles erreurs avez-vous évitées selon vous grâce au programme Lancement d’une entreprise ?
Ça m’a surtout appris l’importance de minimiser les dépenses en amont. Je me souviens que dans la formation, on nous conseillait de tester directement nos concepts dans le marché pour mieux cerner le besoin et affiner notre positionnement au moment de définir notre offre de service ou de produits.
Pourquoi contacter une agence créative ?
C’est vrai qu’aujourd’hui c’est possible de faire son image de marque seul avec des sites qui génèrent presque tout automatiquement et ça peut sembler facile. Cependant, ça peut rapidement manquer de cohérence en plus de finir avec des éléments visuels très génériques. La conception d’une image de marque unique et distinctive requiert une grande attention à beaucoup de détails que les personnes qui utilisent ces sites auront tendance à négliger et, sans cette cohérence et cette unicité, l’image de marque a beaucoup moins d’impact. Pour beaucoup, l’image de marque se limite aux éléments visuels tels que le logo, les couleurs, les polices, les emballages… mais il y a aussi le ton de voix, la personnalité de la marque, le matériau d’emballage et son design, les mots à utiliser et ceux à éviter, le type de photographies auxquelles s’associer ou desquelles se dissocier, etc.; et si votre clientèle peut vous rencontrer, l’expérience en personne doit aussi être cohérente avec l’image projetée en ligne. L’agence Nọrọ vous aide, entre autres, à monter un guide de la marque en travaillant sur chaque détail pertinent pour vous et votre entreprise. Dans notre équipe, nous avons plusieurs forces. Moi, c’est l’aspect technique, tout ce qui touche aux logiciels et ma partenaire domine les pôles de la créativité et de l’esthétisme. Nous collaborons aussi avec d’autres expertises plus pointues.
Quels conseils pourriez-vous offrir aux nouveaux entrepreneurs qui souhaitent créer leur image de marque ?
Souvent, en tant qu’entrepreneurs, on conçoit notre service ou produit dans le but de résoudre un problème. L’on ne pense pas toujours à comment présenter cette solution, sur laquelle nous avons si durement travaillé, aux personnes pour lesquelles nous l’avons développée. Il s’agit ici de se poser la question de ce qu’on veut que les gens ressentent lorsqu’ils font affaire avec nous, qu’ils utilisent nos produits ou fassent appel à nos services, et ce, dès la première impression. « Quelle émotion cherchons-nous à susciter à travers nos communications ? », par exemple. Cela contribue à notre différenciation par rapport à nos compétiteurs. Parfois aussi, on peut y penser, mais négliger de l’avoir matérialisé dans l’image de marque.
Quelles sont les trois principales caractéristiques d’un bon logo ?
L’unicité, la simplicité et la cohérence.
En démarrage d’entreprise, à quel moment l’identité de marque doit-elle être créée ?
Pour les services, on peut se créer une image de base au début et lorsqu’on commence à avoir une bonne clientèle, avant de pousser la croissance, il faut la retravailler pour en avoir une belle que nous pourrons garder longtemps. En revanche, lorsqu’on parle de produits, c’est dès le départ. Les consommateurs doivent avoir envie de se le procurer.
Comment pourrions nous imaginer Nọrọ dans 5 ans ?
On se voit avec plus de collaborateurs à l’interne surtout pour la gestion de projets. Nous aurons aussi une clientèle plus étendue avec des PME un peu plus établies dont nous retravaillerons l’image de marque.
